Agiléo, une Identité Visuelle
Un petit focus sur la création d’une identité visuelle d’une marque de services.
Réaliser en collaboration avec FOG, conseillé en communication indépendant à Toulouse.
Freelance, 2018
Pistes créatives
Le logo, quelque soit le choix et l’influence du client, c’est toujours un travail plus vaste, un ensemble de routes possibles empruntés ou pas. Tout ce travail en amont est en général perdu… mais cette fois j’ai déicide de le montrer. C’est pour tout ça que la réalisation d’un logotype est un projet long et complexe… On fait le travail plusieurs fois, on en abandonne des pans entiers, on fait des compromis, on récupères des éléments d’une piste que l’on associe à une autre… Bref, on ne sait pas toujours où le courant nous mènera mais l’idée est de tenir fermement la barre et d’atteindre la destination. Pour celà, pas de choix arbitraire ou de licence artistique tout doit pouvoir être justifié et argumenté; chaque signe porte du sens et on doit en maîtriser au mieux les interprétations.
L’identité visuelle
Puisque c’est l’occasion de rentrer un peu dans le détail; je parle ici d’identité visuelle et pas seulement de logo. Si le logo ne se cantonne pas à un simple visuel, un petit signe graphique sympathique supposé être la photo d’identité d’une boîte, l’identité visuelle reprend l’ensemble des codes que l’on met en place pour créer un environnement cohérent au logo. Cela passe par le choix des couleurs ou de la typographie, mais pas seulement, il faut pouvoir dans un projet comme celui-ci anticipé dès la création du logo la construction globale des supports de communication associés à celui-ci. Dans l’idéal, même si on ne voit plus le logo, on doit pouvoir sentir son influence sur la communication associée.
Ces « outils » sont regroupés dans une « charte graphique », un bien grand mot pour un document qui se cantonne bien souvent à un guide d’utilisation du logotype. La charte donc, décrit ce que l’on est supposé faire du logotype et de ses « périphériques »; les typographies d’accompagnement, les différentes zones, tailles et espacements nécessaires à la bonne lisibilité de l’ensemble… La charte doit aussi guider la création des supports courants sur lesquels va vivre le logo.
C’est ici que ça se complique, on le comprends assez facilement, car une charte graphique ne devrait pas être le simple bilan de la création d’un logo autour duquel on brode, mais vraiment un journal de bord de sa création et un plan de développement pour les futurs documents de communication de la marque. Car en réalisant la charte on doit pouvoir se rendre compte où le graphisme du logo pourrait mener à une impasse en matière de déclinaisons. Un va-et-viens entre le logo et sa charte se met alors en place pour ajuster les éléments graphiques et parfois l’architecture même du logo.
A mon sens, la charte doit avant tout être pratique: plutôt que de contraindre et d’interdire telle ou telle utilisation elle devrait inspirer les graphistes à qui incombe la création des supports de communication tout au long de la vie d’un logotype. Comme toujours, il existe toujours un niveau supérieur, pour la charte graphique